J'en ai encore jamais rencontré, de ces bestioles, alors j'en sais foutrement rien. Mais je ne pense pas que ça se passe bien. J'ai énormément de mal avec le sortilège du Patronus. Quand j'essaye de me rappeler mes meilleurs souvenirs, j'ai la guerre qui me revient en mémoire. Et je panique. Je crois que je n'ai réussi à en fair eun corporel qu'une seule fois, en pensant à ma famille adoptive, et à un pique-nique au bord d'une falaise. Et c'est comme ça que j'ai pu découvrir la forme de mon patronus: un papillon. Mais il n'empêche que je ne pourais jamais reproduire une chose pareille, je pense. Surtout pas en situation réelle.


L'image d'un passé que l'on veut oublier. Un père, et une mère, revenus d'entre les morts, les yeux vides, mais pourtant, tellement expressif, tellement pleins de reproche. Des vides desquels coulent du sang. Et pas seulement de là. Du nez. De la peau. Et même de la bouche quand ils essayent de parler. Pour me reprocher de les avoir oublier. De les avoir abandonné.


Je suis là, entouré d'une équipe. Celle d'un journal. J'ai réussi à devenir reporter. A faire prendre conscience aux gens des guerres moldus, qui nous touche aussi, sorciers. Même, j'ai réussi à faire prendre conscience au sujet de la guerre, de façon général. Et grâce à ça, j'ai reçu un prix, l'équivalent sorcier du prix nobel de paix. Le rêve de toute une vie.


Je démissione. Faut pas déconner, les postes à très haute responsabilité, ce n'est pas du tout pour moi. Dans la vie, j'essaye d'éviter les ennuis. Et Ministre de la Magie, c'est un peu le poste qui amène le plus d'emmerde AU MONDE. Après, si j'ai vraiment pas le choix, j'suppose que je m'arrangerais pour faire le maximum pour la paix. Enfin, pour éviter la guerre. Je l'ai vécu une fois, comme moldu. Je n'imagine même pas ce que ça peut donner, une guerre sorcière.


Le jour où je suis arrivée en Irlande. Aucun doute. Avant ça, je n'étais pas à ma place. Nul part. Le Maroc m'avait tout pris. Mes parents. Mes amis. La guerre. La France n'était pas là pour moi. J'y suis resté pendant plus d'un an. A attendre d'être adopté. Et au final, ce sont des irlandais qui l'ont fait. Ironie, quand tu nous tiens. Je crois que je ne pourrais jamais oublié l'image que j'ai vu en arrivant chez eux. Les falaises. L'odeur. Le bruit du vent et sa caresse. L'herbe. C'était comme en France. Mais en mieux. Là, au moins, j'avais une chance. Je me sentais bien. Enfin.


Je fais tout pour ennuyer les ennuis. Donc, j'évite les personne à problème. Déjà. Et puis, les gens ne m'apprécie pas réellement. Il faut bien le reconnaître. Surtout que je suis un peu du genre à chercher à avoir de la pression sur les gens. Je veux tout savoir sur tout le monde. A commencer par les secrets des uns et des autres. Pas pour les manipuler. Mais juste pour avoir de l'influence. Pour, pouvoir, si jamais ça tourne mal, pour moi, pouvoir arranger les choses à ma manière. J'ai bien compris qu'avoir de l'influence, c'était avoir du pouvoir. Et pas besoin d'avoir un père ou une mère bien placé pour ça. De toute façon, je ne suis pas quelqu'un fait pour diriger. Je vais me laisser porter par le courant, tout m'arrangeant pour rester indépendant. Et au besoin, enfiler une veste du côté qui peut m'amener un avantage.
Donc on peut dire que mes relations sont tantôt tendues, tantôt positive.


-Abel est d'origine marocaine
-Il est contorsionniste. En tout cas, Il est né, et il entretient les capacités qui lui permettraient de l'être. Mais ça ne l'intéresse pas particulièrement. C'est juste cool de pouvoir faire des trucs qu'il devrait être interdit de pouvoir faire avec son corps.
-Il ne supporte pas qu'on touche à ses cheveux ou qu'on les coupe
-Il écrit tout ce qu'il sait sur tout le monde dans un petit carnet TRES bien protégé
-Il a peur des serpents, du sang, et qu'on le prive de liberté
-Il adore lire et les ragots
-Il veut devenir reporter, voyager et rencontrer du monde. Son modèle est Rita Seeker, non pas pour le contenue de ce qu'elle écrit, mais pour la façon de le faire. Il aime beaucoup sa plume acerbe.
-Il aimerait, un jour, devenir animagus, s'il le peut. Mais surtout, il voudrait devenir occulmens. Rien ne lui fait plus peur que l'idée de quelqu'un qui puisse entrer dans sa tête. Mais bon, c'pas gagné.