Si tu devais affronter un détraqueur
Devant un détraqueur, Nepheris tente de garder son calme et de ne céder en aucun cas à la panique. Mais qui n’est pas terrifié devant ces immenses créatures ? Penser à eux suffit largement à lui mettre froid dans le dos, comme un petit rappel de ce que fait ressentir leur présence. Il n’imagine même pas ce que recevoir un de leur baiser peut faire. Cependant, bien qu’il soit bien moins expérimenté que les aurors, il n’est pas démuni face à eux.
Etrangement, il aurait probablement plus de mal à fait apparaître don patronus seul qu’avec d’hypothétiques personnes – des élèves, surtout - à protéger. Peut-être que sa responsabilité envers eux le motiverait, et il parviendrait rapidement à faire jaillir un ours Kodiak de sa baguette. Probablement un peu en colère, l’ours - en contraste avec la personnalité de son possesseur. Par chance, Nepheris possède un bon nombre de souvenirs heureux et il est certain que cela joue en sa faveur. La plupart du temps, il s’agit de moments avec sa famille. Et Dieu sait que ces souvenirs sont nombreux !
C’est en cours qu’il a découvert la nature de son patronus. Ça avait semblé simple, à ce moment-là. Face à la véritable menace, c’était tout autre chose. C’est vraiment la volonté de sauver quelqu’un qui l’a forcé à se dresser face au détraqueur.
Ce n’est arrivé qu’une fois, mais s’il était possible que ça ne se reproduise pas, ce serait bien…
Si tu devais rencontrer un épouvantard
La forme qu’il prendrait actuellement différerait complètement de celle face à laquelle il s’est retrouvé lors de sa scolarité. A l’époque, elle avait la forme d’un avion (du moins, la porte d’entrée) et il l’avait rapidement et facilement changée en une spirale de papillons. Ces engins moldus le terrifient toujours autant, cela dit.
A présent, un immense brasier s’échapperait de l’armoire ou du coffre. Le genre de flammes contre lesquelles on ne peut strictement rien faire si ce n’est attendre qu’elles nous dévorent. Face à l’épouvantard, Nepheris ne pourrait probablement rien faire, même pas un mouvement pour changer ce feu en grandes tiges de tournesol, et se retrouverait paralysé devant, en silence. Il aurait alors probablement besoin de l’aide d’un tiers pour refermer la porte.
Si tu étais devant le Miroir du Risèd
Son reflet de lui-même ne changerait pas de celui qu’un miroir normal reverrait. Toujours quarante-trois ans, toujours ces pattes d’oie, ce bout de jambe droite manquant dissimulé sous ses vêtements, ce même poste à l’école des sorcier. A ses côtés, il y verrait son épouse et leur fils à l’âge qu’ils auraient eu aujourd’hui.
Si tu étais Ministre de la Magie
Déjà il est mauvais avec la paperasse donc ça se déroulerait assez mal. Et puis… vous savez. C’est connu même chez les moldus : les médecins écrivent très mal. Rien que ça, se serait un frein majeur à sa carrière de ministre de la magie.
Plus sérieusement, il essayerait probablement de bien faire, de changer certaines mœurs qui n’ont plus lieu d’être (ces histoires de sang, un peu plus de droits pour les elfes de maison, etc), mais c’est justement ce genre de choses profondément ancrées qui sont vraiment difficiles à changer. Il s’impliquerait aussi pas mal dans le programme scolaire de Poudlard, en instaurant plus d’échanges et de contact entre les différentes écoles du monde entier, et pas seulement en Europe.
Mais vraiment, de toute façon il n’est pas fait pour ce métier, il serait très sûrement dépassé par les évènements et les tâches inutiles, congédierait trop vite certaines personnes et ne tiendrait pas vraiment en place.
Si tu devais raconter une anecdote importante
Vous auriez vu le regard de ses parents lorsque, pour son seizième anniversaire fêté en avance avant de partir pour Poudlard, il avait déballé un fier Comète 140. Ça avait été une vraie surprise, étant donné que Nepheris n’avais jamais fait partie de l’équipe de quidditch de sa maison. En y réfléchissant, ce n’était pas si étonnant que cela au final, connaissant la passion et la curiosité insatiable que sa famille avait pour le monde des sorciers. Leur fils s’envolant sur balais était probablement quelque chose qu’ils avaient probablement voulu voir depuis longtemps (c’était à se demander pour qui était réellement le cadeau, mais cela lui avait fait très plaisir aussi et il n’avait aucune raison de leur en tenir rigueur).
Nepheris avait dû attendre de retourner à Poudlard pour l’essayer, et il avait alors demandé à un camarade de prendre une série de photos animées à envoyer à ses parents. Ces derniers reçurent une série de
beaucoup de photos de leur fils s’élançant, s’en allant bien trop vite vers le lointain, revenant comme un boulet de canon en hurlant, se plantant dans un arbre et finissant la tête en bas, coincé dans les branchages, balançant des bras pour qu’on l’aide à se sortir de là, miraculeusement indemne. Les sept dernières photos représentent un attroupement toujours un peu plus important de jeunes sorcières et sorciers prenant une pose différente à chaque fois devant l’arbre sans jamais venir l’aider - avec une prise de vue le laissant délibérément dans le cadre.
(Il avait fini par prendre la pose lui aussi malgré sa position.)
(Quelqu’un est quand même venu le décrocher une demi-heure plus tard.)
(C’est une histoire qui revient toujours à un moment ou à un autre pendant les repas de famille.)
Si tu parlais de tes rapports avec les autres
C’est probablement une déformation professionnelle, mais Nepheris a tendance à prendre tout le monde avec des pincettes (sauf les élèves ayant frauduleux, bien sûr) et à rester neutre autant qu’il le peut. Il sait se servir ce ça et de son immense patience pour les amener là où il veut – pour leur bien, bien sûr. Même si l’infusion est immonde, si, si, allez. Cela peut également se transformer en hypocrisie pour éviter les problèmes ou se sortir de situations gênantes ou ennuyeuses. Il n'hésite pas du tout à le faire, après tout c'est bien plus simple ainsi.
Par contre, il a une sainte horreur du mélodrame et de l’apitoiement.
C’est quelqu’un qui aime bien prendre soin des autres (sinon il ne ferait pas ce métier, mh) et qui est toujours là pour faire des jeux de mots tellement nuls qu’ils en deviennent embarrassants (il en est en général très fier). Il remarque souvent les petites choses, il est compréhensif, retient tous les anniversaires et pourra tout à fait vous servir d’agenda personnel interactif.
Certains collègues peuvent trouver ces petites farces qu’il leur fait hilarantes. D’autres peuvent les trouver fatigantes. De toute façon il n’arrêtera pas.
Par contre, il peut se montrer froid lorsqu’il n’apprécie pas quelqu’un, l’inverse total de la chaleur dont il fait généralement preuve. Il reste professionnel et cordial lorsqu’il le faut, mais il serait une mauvaise idée de trop le titiller. Ses sourires froids sont vraiment d’un froid polaires. Cela lui donne des airs très hautains.
Pour lui, seules les actions peuvent être jugées (d’où son incompréhension face aux personnes qui jugent une personne à son sang), et s’il ne se prend aucunement pour quelqu’un de supérieur, il y en a certaines qui ne méritent clairement pas ni attention, ni compassion, ni compagnie, ni chaleur.
Autre chose à ajouter te concernant ?
◊ Si ses prénoms sont aussi spéciaux malgré son statut de sang, c’est que sa famille moldue était (et l’est maintenant plus que jamais), sans être au courant de l’existence du monde des sorciers, plutôt portée surtout la magie, l’ésotérisme et la divination. D’où les prénoms un peu hors du commun. Quelle ne veut pas leur surprise et leur émerveillement lorsqu’ils apprirent que Nepheris était un sorcier. Leur plus grande fierté, sans aucun doute. (Ses parents étaient intenables sur le chemin de traverse.) (Lui aussi cela dit.)
◊ Au niveau du nom, les assonances germaniques viennent du fait que ses parents soient allemands eux-mêmes – mais il est bel et bien né en Angleterre. Il parle les deux langues ainsi que le grec ancien, le latin (ça sert dans son métier), l’italien (au départ il l’avait appris pour frimer) et le français.
◊ Avant d’être infirmer à Poudlard, il travaillait à l’hôpital St Mangouste, à Londres. Il y a exercé très longtemps, y compris pendant la première guerre lorsqu’il avait approximativement la trentaine.
◊ Sa jambe droite est amputée au-dessus du genou. Cela ne se voit pas puisqu’il porte une prothèse de bois et de métal qui lui permet de se déplacer normalement. Néanmoins, il lui arrive fréquemment d’avoir mal à force de marcher ou d’être fatigué, auquel cas il utilise une canne. Il préfère éviter d’en parler, d’où ses efforts pour faire en sorte que ça ne se remarque pas.
◊ Sa phobie du feu le rend assez mal à l’aise en présence de torches ou de flambeaux (il essaie de toutes ses forces de faire abstraction dans la Grande Salle). Il en faut une grande quantité pour qu’il panique, mais il préfère ne pas avoir de telles sources de lumières comme ça chez lui en liberté. Si elles sont dans des lanternes (d’ailleurs, il en a certaines avec de jolis motifs ou des vitres colorées, c’est très sympathique), ça va, mais rien ne vaut les luminaires enchantés.
◊ Sa nature patiente, pacifique et façon dont il traite les enfants et les patients lorsqu’il travaillait à l’hôpital ont inspiré ses collègues qui l’ont surnommé « papa-poule ». Personnellement il aurait préféré maman-ours, mais on ne peut pas tout avoir.
◊ Néanmoins, lorsqu’il le faut, il peut être très strict avec les sanctions.
◊ En réalité, quand il n’a aucune expression particulière et qu’il a le regard dans le vague, son expression naturelle peut faire assez peur. Il a l’air vraiment menaçant quand il ne fait rien. Une vraie tronche de Serpentard, disent certains. Ma foi, à juste titre.
◊ Il sait jouer du trombone.
◊ Lorsqu’il était étudiant, il n’était pas exactement casse-cou, plutôt à faire des blagues fines et un peu vicieuses sans jamais être méchantes ou haineuses (sauf en cas de vengeance, mais c’était pueril). Il aime toujours faire des blagues à ses collègues, même s’il a moins le temps d’inventer des stratagèmes. Du moins ceux qui le permettent. Il n’irait jamais glisser une photo de lui-même en tenue ridicule tout en faisant un geste tout aussi ridicule avec un mot encore plus ridicule sur le bureau de McGonagall. Notons quand même qu’il n’a aucune peur dudit ridicule tant que cela n’atteint pas à sa crédibilité auprès des élèves.
◊ Sans avoir eu de don particulier, il a toujours été doué pour réaliser des potions et des enchantements. Maintenant, c’est l’expérience qui parle. Il réalise aussi de bons sorts de soin, mais il est capable de réaliser de solides défenses magiques, il est meilleur pour ça que pour les sorts offensifs.
◊ Oui, parce qu’en sorts offensifs… maintenant, ça va. Mais avant…
Lorsqu’il emprunte dans un certain escalier, un vieil homme dans un tableau précis sur le mur se met à lui crier dessus en l’injuriant. Quand il était plus jeune, il lui arrivait de réviser en marchant, le manuel dans une main et la baguette de l’autre. Une fois, un éclair a malencontreusement jailli et a fini sur le pauvre homme. Le cadre en a gardé une drôle de trace. Heureusement, ce n’était qu’un tableau. Néanmoins, il évite de repasser devant…
◊ Il possède toujours la baguette de feu son épouse. Elle contient un crin de licorne, de fait, elle n’est plus utilisable.
◊ Lui qui a vécu toute son enfance avec des stylos bics, il est profondément frustré par les plumes et l’encre. Il regrette aussi l’impossibilité d’utiliser la technologie à Poudlard (c’est bien la seule chose qu’il regrette, d’ailleurs), c’est quand même pratique un téléphone. Dans son appartement à Londres, il allie très bien les deux et il est très heureux comme ça.
◊ Il adore les chats et regrette profondément d’avoir en commun cet amour avec Dolores Ombrage.