Si tu devais affronter un détraqueur
Un souffle glacé semblait avoir figé le temps, et s’insinuait par tous les pores de sa peau. Julian, immobile, cherchait à tâtons, au fond de sa poche, sa fidèle baguette magique. Il respirait lentement, calmement, tentant tant bien que mal de réguler les battements de son cœur, qui s’était soudainement emballé. Il n’osait pas se retourner, et se contentait de scruter le paysage qui s’offrait à lui, sombre, menaçant, comme prêt à l’engloutir. Un râle lui glaça le sang. Une sueur froide lui parcourait le dos. Sa main rencontra enfin le bois glacé de sa baguette, dont il se saisit. Une respiration saccadée, quelque chose –ou quelqu’un ?- qui glisse sur le sol, se rapprochant de Julian, le fit se retourner. Ses pupilles se dilatèrent, sa bouche s’entrouvrit, comme s’il voulait crier, mais n’émit aucun son. Un souffle chaud en profita pour s’en échapper, produisant une petite brume qui remonta lentement en s’évaporant dans l’air, devenu glacial. Devant lui, se tenait une créature humanoïde, dotée d’une tête –du moins, ce qu’il en restait, vu la gueule du truc-, de deux bras, et vêtu d’une longue cape noir en lambeau. Il flottait. Sa peau, noirâtre, était couverte de croûtes. Détaillant la créature, Julian fit rempli de dégoût. Il se força à déglutir, afin de ne pas s’étouffer avec sa propre salive. Ce serait bête de mourir de cette façon, quand on peut être tué par le baiser d’une si charmante créature, n’est-ce pas ?
Le détraqueur s’avança. Lentement, très lentement. Trop lentement. Et pourtant, Julian n’en profita pas pour prendre la fuite. Il restait immobile, pétrifié. Les muscles de sa main lui faisaient mal, tant il était crispé sur sa baguette. Ses ongles avaient pénétré sa chaire, qui, elle aussi, le faisait souffrir. Mais il ne ressentait pas la douleur. Elle n’était rien, comparée au sentiment de tristesse qui s’était emparée de lui. Julian avait l’impression qu’il allait craquer, d’une seconde à l’autre, et luta pour ne pas s’enfoncer dans la tristesse. Il refoula les larmes qui lui étaient montées aux yeux, et, lentement, tout aussi lentement que la créature, il sortir sa main de sa poche, et pointa sa baguette en direction du détraqueur.
« Spero Patronum. » Deux mots. Une simple formule, qu’il avait vue et revue, qu’il connaissait sur le bout des doigts. Une formule qui lui permettait de faire jaillir un gros chat au pelage soyeux, enveloppé d’une lueur blanche, rassurante, emplie de chaleur. Une formule qui ne voulait pas sortir de sa bouche. Ses lèvres, sèches, tremblantes, refusaient de s’ouvrir plus. Sa main se mit à trembler, et Julian luta de toutes ses forces contre le froid qui s’insinuait en lui, un peu plus profondément à chaque seconde, qui lui glaçait le sang et les os. Mais c’était trop tard. La créature était là, en face de lui, et approchait déjà sa bouche informe du visage de Julian, déformé par la terreur. Il laissa tomber sa baguette, et se laissa engloutir par les ténèbres.
La lueur blanchâtre de son patronus lui apparut, comme une boule d’espoir, la seule source de lumière dans cet océan de noirceur, de solitude. Julian voulut s’en saisir, mais, à mesure qu’il tendait ses bras douloureux, la lueur semblait s’éloigner, pour ne devenir qu’un petit point, puis pour disparaître totalement, laissant Julian à ses démons, seul.
***
Etendu de tout son long sur son baldaquin aux couleurs de la maison Serpentard, Julian ouvrit doucement les yeux, pour constater que tout ça n’était qu’un rêve. Il soupira, et déglutit difficilement. Bien sur que c’était un rêve. « Si je m’étais vraiment retrouvé face à un détraqueur, je lui aurais fait la misère, direct. » Se dit le sorcier, en se laissant tomber sur son oreiller moelleux. Il avait le dos en sueur, les cheveux en bataille, et était persuadé qu’il ne pourrait plus se rendormir. Malgré son mauvais rêve, il ferma les yeux, essayant tant bien que mal de chasser les images du détraqueur qui polluaient son esprit. La cause de ce rêve, c’était ce discours qu’avait eu Dumbledore, aujourd’hui, dans la grande salle. Il avait expliqué à sa classe que des détraqueurs avaient été postés à toutes les entrées de l’établissement, qu’il ne fallait pas les laisser approcher. Curieux, à la fin du repas, Julian et ses amis thugs s’étaient aventurés hors du château, pour aller voir de plus près ce qu’il en était vraiment, concernant ces créatures, dont ils avaient souvent entendu parler, mais qu’ils avaient rarement croisé. Julian n’en avait jamais vu au par avant, et aurait bien aimé continuer dans l’ignorance. Tout ce qu’on lui avait déjà dit au sujet de ces créatures lui avaient donné, au pire, des frissons, au mieux, un petit rire moqueur. Mais là, il les voyait vraiment. A quelques mètres de lui, une créature volante, au visage dissimulé sous une cagoule, aux membres squelettiques et à la peau couverte de croutes. Il ressentait l’absence de joie, la froid qui s’insinuait sous ses vêtements, l’envie de se barrer fissa. Et aurait bien préféré ne jamais en faire l’expérience.
Après avoir rejoint sa chambre et s’être mis en sécurité sous sa couette, Julian se sentait encore faible et incroyablement triste. Il se promit que, plus jamais, il ne lèverait les yeux vers l’une de ces créatures. Quelques années au par avant, lui et sa classe avaient apprit un sort pour se défendre face aux détraqueurs. La formule « Spero Patronum », que Julian métrisait parfaitement, lui avait paru impossible à réaliser, tandis qu’il s’était trouvé avec ses amis, près de la créature. Mais c’était fini, à présent qu’il était en sécurité, bien au chaud sous ses draps. Il ne fallait plus y penser.
Après ce mauvais rêve, Julian ne retenta plus jamais l’expérience d’aller taper la discute avec les détraqueurs du coin. Il continuait d’affirmer que, s’il se trouvait un jour face à l’une de ces créatures, il lui mettrait la misère. Julian était comme ça. Il ne montrait pas ses faiblesses, sans pour autant en faire des tonnes pour paraître plus fort. Il faisait semblant de se vanter, pour faire rire, sans prendre la peine d’avoir l’air crédible. Il savait que, tant qu’il n’essayait pas de faire le thug et de s’enfuir loin dans la forêt en pleine nuit, il n’avait pas beaucoup de chance de tomber nez à nez avec un détraqueur. Il était rassuré, même si, quelques fois, les images de son rêve lui revenaient en mémoire, plus réalistes que jamais.
Si tu devais rencontrer un épouvantard
Lors d’une visite à Pré-au-lard, Julian et Leanne avaient visités une sympathique
maison hantée, parce que, voyez vous, ces deux adolescents très thugs voulaient avoir leur dose d’adrénaline et de frissons. La visite de la maison s’était bien passée, et, à part quelques craquements provoqués par le pas, qui les avait fait pousser d’horribles cris de surprise, la maison n’avait pas montré plus de signes de vie que ça. Julian, qui commençait à s’ennuyer, avait proposé à Leanne de rejoindre le reste du groupe, sinon, ils seraient en retard pour le festin de ce soir. Cette dernière, ayant prit son courage à deux mains, était entrain de soulever une trappe, qui devait certainement mener à un sous-sol poussiéreux et vide d’intérêt. « Attends, viens, on va voir ce qu’il y a là-dessous ! » Avait-elle demandé au rouquin, d’un ton suppliant auquel il ne résistait pas. Les deux amis s’étaient donc aventurés par cette trappe, dans une vaste pièce sombre et poussiéreuse, comme l’avait prédit le garçon. « Viens, murmura-t-il à Leanne en la tirant par le bras, on rentre, maintenant. » La jeune femme se retourna pour remonter par l’escalier en bois, quand ils entendirent un craquement. Instinctivement, ils se retournèrent et brandirent leurs baguettes magiques. Le silence revint. Julian soupira en lançant un regard malicieux en direction de Leanne. « N’aies pas peur, poupée, je suis là pour te protéger. » Elle avait répondu par un coup de coude, et un nouveau craquement le fit tressaillir. Son instinct lui criait de partir, de quitter cette maison, mais comme Leanne ne bronchait pas, il resta immobile. Tout à coup, une lueur apparut devant lui. Elle semblait avoir quitté un coin sombre de la pièce, et commença à se matérialiser devant eux. En preux chevalier qu’il était, Julian se posta devant Leanne, les bras écartés, faisant face à la
chose, qui prenait doucement forme.
Une longue tête apparut, couverte de poils. De longues oreilles se dressèrent au dessus, et un long museau prit forme. Des crocs sortaient de la gueule, et poussa un grognement étouffé. Un corps, mi humain, mi animal, se dressait, sur ses pattes arrière, longues d’une quarantaine de centimètres. De longs ongles acérés semblaient prêts à déchiqueter les deux adolescents. Une longue queue touffue se balançait lentement. De grands yeux jaunes étaient fixés sur Julian. Ce dernier avait la bouche semi ouverte, et semblait paralysé de la tête aux pieds. Il avait déjà vu des créatures de ce genre dans des livres pour enfant que ses parents lui lisaient, étant petit. Et il savait qu’il en avait toujours eu très peur.
Un loup-garou.
Julian était totalement pétrifié. Il était face à sa plus grande peur dans ce monde. Avant ce moment, il n’aimait juste « pas trop » entendre parler de ces choses, qui le répugnaient. A présent, il savait qu’il ne pourrait plus jamais en entendre parler sans avoir envie de vomir. La bête se redressa un peu et montra ses crocs pointus, comme pour intimider les deux adolescents. C’était réussi, puisque Julian, qui ne pouvait déjà plus effectuer le moindre mouvement, peinait à présent pour respirer. Voyant que son ami ne réagissait pas, et que la créature était prête à leur bondir dessus, Leanne récita l’incantation « Ridikkulus ! » en pointant sa baguette sur le loup-garou, qui, faisant un pas en avant vers les deux amis, glissa sur une flaque invisible, et s’étala de tout son long sur le sol, avant de ne redevenir qu’une petite lueur blanchâtre, et de disparaître complètement.
Julian tomba à genoux sur le sol froid et humide du sous-sol. Tout son corps tremblait. Il essaya de déglutir, et, au lieu de ça, vomit un filet de bile, qui s’écrasa sur le carrelage poussiéreux. Il se mit à pleurer, complètement incontrôlable, mort de peur, incapable de reprendre ses esprits.
***
« Le loup-garou, en anglais
werewolf, se traduisant loup-humain, est une créature… » Le cœur de Julian fit un bond. Il entendit à peine la suite de la phrase, concentré à reprendre ses esprits. Le rouquin a une peur bleue et incontrôlée de ces créatures, monstres de ses contes pour enfants et de ses cauchemars. Vous savez, cette peur irrationnelle que certaines personnes ont des araignées ? Julian s’en moque pas mal, surtout que, bon, une araignée, c’est une petite boule à huit pattes, que tu peux aisément écraser sous ta chaussure. Ok, c’est pas très beau, et y a plus ragoutant comme créature, mais, à moins de faire partie de la famille du grand Aragog, et de mesurer deux mètres de haut, les araignées, c’est qu’un insecte dont tu te débarrasses à coup de pompe. Essaie d’assommer un loup-garou avec tes souliers, et après, je j’peux t’appeler Dieu sans être sarcastique.
Maintenant, au moins, on est sûr que Julian n’est pas le garçon le plus courageux que vous pourrez rencontrer dans votre vie. C’est sûr que y a plus viril qu’un mec qui pâlit subitement après avoir entendu les mots
loup-garou. C’est vrai que ces peurs sont incontrôlables. On a souvent essayé de lui dire « Mais mec, un
stupéfix dans la gueule, et on en parle plus ! Et puis, c’est super classe comme créature ! J’aimerais bien en rencontrer un, un jour. Mais de loin, hein. Pas trop près, quand même. » C’est ça, ouais, cause toujours. N’essayez plus de persuader Julian que les loups-garous ne sont pas QUE des créatures sanguinaires voulant sa mort dans la plus terrible de souffrance, c’est carrément peine perdue.
Il n’aime pas parler de ça aux gens. Julian, c’est le mec blagueur, qui fait semblant de n’avoir peur de rien et d’être le plus fort, juste pour faire rire. Il ne veut pas que cette image que les gens ont de lui soit entachée par le fait qu’il ait une peur irraisonnée des loups-garous. De toute façon, ça n’intéresse personne, de savoir ça, n’est-ce pas ?
A part ça, Julian ne semble pas avoir peur d’autre chose. C’est sûr que, comparé à la frousse que lui procurent ces bêtes sanguinaires, ses autres peurs sont comme une petite fourmis à côté d’une baleine bleue, vous pigez ? Y a pleins de choses que Julian n’aime pas, qu’il redoute, mais pas grand-chose dont il ait vraiment peur. Comme tout le monde, il redoute un peu la période des examens, le professeur Rogue lui fout les chocottes et il a peur de ce que Leanne lui dirait si il oubliait quelque chose d’important à son sujet. En parlant de ça, c’est vrai que Julian est un peu tête en l’air. C’est que ce garçon ne se prend pas la tête, vous voyez ? Il est zen, cool, et ne se laisse pas facilement intimider. Il est plutôt du genre à ne rien prendre au sérieux, même les gros durs qui affirment qu’ils vont lui casser la gueule. Ce genre de personnes, Julian s’en moque complètement. Il sait que ces gens font du mal aux autres uniquement pour se sentir mieux, vous captez ? Julian a une facilité à lire dans le cœur des gens, c’est fou. Il est plutôt compréhensif, même s’il ne fait pas d’efforts pour. Le truc, c’est qu’il s’en fiche. Ouais, Julian est un brin « j’m’enfoutiste ». Il n’est pas la personne idéale à qui on a envie de confier ses problèmes, à moins d’être très très proche de lui. Julian a ses soucis, et ceux des autres ne l’intéresse pas. Si lui peut se débrouiller sans aide, pourquoi pas eux ? Julian est quelqu’un de très solitaire, qui ne compte que sur lui. Il a confiance en ses capacités, et se connaît assez pour savoir ce qu’il peut faire et ne pas faire. Julian n’aime pas dépendre de quelqu’un d’autre. Il veut
voler de ses propres ailes, être indépendant. Mais, malgré ça, il reste quelqu’un de loyal envers ses proches. Déjà que c’est dur d’entrer dans le cœur du rouquin, si, en plus, il faisait des coups bas aux personnes qu’il aimait, ce serait plutôt triste, on est d’accord. C’est pourquoi il chérit plus que tout les personnes qu’il porte dans son cœur. C’est niais, je sais, mais faut bien y passer. Ca doit être ça, sa deuxième plus grande peur. Perdre les personnes à qui il tient le plus, se retrouver seul. Car Julian déteste la solitude. Il préfère faire ses devoirs dans le brouhaha de la salle commune plutôt que de s’isoler dans sa chambre pour être au calme. De peur, peut être, qu'un vilain monstre sanguinaire surgisse de nul part, qui sait.
Si tu étais devant le Miroir du Risèd
Rares sont les personnes qui ont déjà eu la chance de se trouver en face du fameux Miroir du Risèd. Julian, lui, n’a jamais eu cette chance, et, pour tout vous avouer, il s’en bat clairement les roubignolles. On lui a souvent demandé ce qu’il pensait qu’il verrait, si un jour, il se trouvait face à ce miroir. Le jeune homme s’est efforcé de se pencher sur la question, imaginant ce qu’il rêverait le plus d’avoir, de posséder, de devenir, de faire… Et il ne tira aucune conclusion convaincante. Julian, ce n’est pas quelqu’un qui aime posséder beaucoup de biens matériaux. Il ne s’attacha pas aux objets, même ce qu’on lui offre, ce qui possède de la valeur. S’il casse ou perd quelque chose…. Tant pis, quoi, il en fera pas tout un fromage, au pire ça se rachète, c’est quoi le problème ? Alors oui, ça peut être clairement vexant lorsqu’il s’agit d’un cadeau, surtout que Julian ne fait pas trop d’effort pour avoir l’air de s’en soucier, mais… C’est qu’il ne réussit pas à s’attacher aux objets. Et non, il n’y a pas de grande exception, même ce que lui offre Leanne a autant de valeur à ses yeux qu’une vieille chaussette trouvée au fond de sa valise. Bien sûr qu’il est heureux quand il reçoit un cadeau ou un nouvel objet, mais… C’est tout. Ce qui compte le plus pour Julian, c’est la présence de la personne, son affection, tout ça. Il préfère qu’on lui montre des sentiments par des mots et des gestes, plutôt que par des présents. Lui-même, d’ailleurs, n’est clairement pas du genre à offrir des cadeaux aux gens. Pas que ce soit une grosse radasse qui refuse de dépenser son fric pour autrui, mais, voilà, c’est chiant, on sait pas si ça va plaire, si la personne a déjà ou va aimer, si c’est ce qu’elle voudrait, si c’est la bonne taille, la bonne couleur, la bonne forme… Alors non, Julian, comme il aime pas se casser la tête, il n’aime pas faire de cadeaux. C’est quelqu’un de présent, de gentil, de tout ce que vous voulez, mais clairement pas matérialiste.
Et donc oui, Julian a beaucoup de mal à trouver ce qu’il voudrait plus que tout au monde. Sa famille réunie ? Bah, ça fait bien des années qu’il n’a plus eu de signe de vie de son père, et ce n’est pas comme s’il faisait tant d’efforts que ça pour le retrouver. Et puis Julian n’est pas tant tourné vers la famille que ça. Bien sûr qu’il aime sa maman et son papa, qu’il aime aller manger du cassoulet chez mamie et qu’il aime passer du temps avec les cousins, mais… Voilà quoi, ce n’est pas quelque chose qui lui manque tant que ça. Sa vie est clairement plus intéressante depuis qu’il se sait sorcier, que lorsqu’il n’était encore qu’un petit gamin sans rien de particulier. Julian s’est longuement interrogé sur le fait que, peut-être, son rêve le plus cher inclurait Leanne. Eh oui, cette petite peste sarcastique qui se prend pour sa maman et qui passe son temps à lui faire des remontrances… Peut-être qu’il se plairait bien à se voir dans vingt ans, main dans la main avec cette fille, et… Rah, non. Julian n’aimait pas penser à ça. Leanne était son amie, rien de plus.
Enfin, voilà, Julian ne rêve pas de gloire, ni d’argent, ni de devenir un grand joueur de quidditch ou le plus grand sorcier de tous les temps. Il n’est pas bien ambitieux, de toute façon, pour concevoir ce genre de projets. Pas qu’il manque de confiance en lui, mais juste qu’il aime sa petite vie de jeune homme indépendant, libre comme le vent et solitaire comme… Je sais pas moi, un homme des montagnes. Julian n’est pas intéressé par une vie parfaite. Il aime ses petits tracas du quotidien, ses baisses de morales qui servent à lui rappeler qu’il faut profiter de chaque moment joyeux, il aime apprendre en faisant des gaffes et des erreurs, il aime le regard noir de Leanne qui lui indique que, oups, il vient de dire une bêtise… Julian aime tout ça. Sa vie imparfaite, comme une rose, belle malgré ses épines, dangereuse mais excitante.
Si tu étais Ministre de la Magie
Hacque adfabilitate confisus cum eadem postridie feceris, ut incognitus haerebis et repentinus, hortatore illo hesterno clientes numerando, qui sis vel unde venias diutius ambigente agnitus vero tandem et adscitus in amicitiam si te salutandi adsiduitati dederis triennio indiscretus et per tot dierum defueris tempus, reverteris ad paria perferenda, nec ubi esses interrogatus et quo tandem miser discesseris, aetatem omnem frustra in stipite conteres summittendo.
Si tu devais raconter une anecdote importante
Hacque adfabilitate confisus cum eadem postridie feceris, ut incognitus haerebis et repentinus, hortatore illo hesterno clientes numerando, qui sis vel unde venias diutius ambigente agnitus vero tandem et adscitus in amicitiam si te salutandi adsiduitati dederis triennio indiscretus et per tot dierum defueris tempus, reverteris ad paria perferenda, nec ubi esses interrogatus et quo tandem miser discesseris, aetatem omnem frustra in stipite conteres summittendo.
Si tu parlais de tes rapports avec les autres
Hacque adfabilitate confisus cum eadem postridie feceris, ut incognitus haerebis et repentinus, hortatore illo hesterno clientes numerando, qui sis vel unde venias diutius ambigente agnitus vero tandem et adscitus in amicitiam si te salutandi adsiduitati dederis triennio indiscretus et per tot dierum defueris tempus, reverteris ad paria perferenda, nec ubi esses interrogatus et quo tandem miser discesseris, aetatem omnem frustra in stipite conteres summittendo.
Autre chose à ajouter te concernant ?
Hacque adfabilitate confisus cum eadem postridie feceris, ut incognitus haerebis et repentinus, hortatore illo hesterno clientes numerando, qui sis vel unde venias diutius ambigente agnitus vero tandem et adscitus in amicitiam si te salutandi adsiduitati dederis triennio indiscretus et per tot dierum defueris tempus, reverteris ad paria perferenda, nec ubi esses interrogatus et quo tandem miser discesseris, aetatem omnem frustra in stipite conteres summittendo.