Je pense que mon patronus pourrait être un chat… Comme eux, j’aime vivre la plupart du temps en solitaire et dormir 16 heures par jour. Je me reconnais également dans leur besoin de liberté, d’exploration. Ce sont des animaux curieux et vifs lorsqu’il le faut, mais qui ont également un côté paisible. Et, comme moi, ils aiment être en hauteur pour observer les alentours.


Ce serait un cheval-zombie à deux pattes.
Lorsque j’étais plus jeune, j’avais mon propre cheval (poney, plutôt, plus adapté à sa taille à l’époque – mais chut, il croit toujours que c’était un magnifique cheval) que j’avais nommé Jesper. Mais, un jour, une petite meute de loups est venue semer la terreur parmi le troupeau de mes parents. Jesper et quelques autres chevaux ont pris la fuite et, malheureusement, mon poney s’est brisé deux jambes et a dû être abattu. Mon père a tenté de m’expliquer du mieux qu’il a pu, mais cela ne m’a pas empêché, à 7 ans, d’imaginer mon pauvre Jesper à l’agonie et déchiqueté par des loups.
L’image de mon poney décomposé et chancelant m’a terrorisé toute mon enfance et me hante encore aujourd’hui.


Je me verrais certainement entouré de mes parents, nous porterions tous les trois un énorme sac-à-dos. Derrière nous, le paysage défilerait à toute allure, allant des Rocheuses aux savanes d’Afrique en passant par les toundras sous des aurores boréales…


Si j’étais Ministre de la Magie, je crois que le monde magique sombrerait dans la désorganisation la plus totale. J’ai toujours eu horreur des responsabilités et des contraintes. Rien que de m’imaginer derrière un bureau, dans une pièce surchauffée et parée de dorures, me file des crampes au ventre et de l’urticaire.
En plus, je pense qu’on pourrait entrer en guerre avec d’autres pays… Mon manque de tact – même s’il n’est jamais volontaire – est légendaire et pourrait nous mettre dans un sacré pétrin.
N’empêche que, si je devais changer une chose lorsque je serais nommé, je donnerais le droit de vote aux centaures et aux elfes de maison. Après, je déléguerais au maximum et je voyagerais aux frais du Ministère, héhé.


Je suis né d'un père anglais et d'une mère amérindienne. Elle m'a enseigné les rudiments de la magie sans savoir qu'il s'agissait là d'un véritable don et que tout un "univers parallèle" existait. Elle a toujours été traitée comme une autochtone un peu timbrée, étant née de parents Moldus dans un coin un peu reculé du pays.
J'ai vécu dans les mêmes conditions jusqu'à l'un de nos voyages en Angleterre, il y a de cela sept ans, maintenant. C'est là que nous nous sommes fait arrêter par une brigade du Ministère de la Magie anglais, pour usage de la magie devant des Moldus. Sacrée révélation.
Depuis, j’étudie la magie traditionnelle de mon peuple et, mes parents et moi, avons décidé de nous installer en Angleterre. Les gens du Ministère, s’étant révélés très compréhensifs avec nous, nous ont rapidement parlé de l’école de sorcellerie Poudlard. Ma mère était enchantée de savoir que je pourrais étudier dans un magnifique château européen tandis qu’elle pourrait bénéficier de cours de rattrapage à Londres. Mon père s’est bien évidemment montré très enthousiaste à cette idée.


Mon côté "brute de décoffrage" est ce qui marque le plus les gens, je crois. Je ne sais pas prendre de pincettes pour dire quelque chose, que ce soit en bon ou en mauvais, je n'ai pas peur d'exprimer clairement mes opinions. Ne me prenez cependant pas pour quelqu'un de stupide qui dirait la première chose qui lui passerait par la tête ! Je suis, au contraire, quelqu'un de plutôt réfléchi et posé. J'ai simplement appris à vivre pour moi, sans me préoccuper plus que de nécessaire des autres, mais ça ne fait pas de moi quelqu'un de méchant. Je vis simplement au-dessus des préoccupations habituelles des gens.
Et puis, ma carrure impressionne, je crois. Il faut dire que je suis plutôt bien bâti, en plus de mesurer près de deux mètres. Mais, voir plus haut que les autres me permet également d'éviter de croiser leurs regards, et c'est tant mieux. J'ai cependant remarqué qu'on se tournait souvent vers moi, lorsque je laisse échapper un rire tonitruant.


Ne venez pas me faire la charité en m’offrant un bout de votre déjeuner ou quelques noises quand vous me croisez : si je me promène sans chaussures lorsque le temps s’y prête, c’est par choix, et non par manque de moyens.
Ah et puis si j’entends encore quelqu’un me traiter de fée clochette à cause des petits grelots que j’aime mettre dans ma natte, je n’hésiterais pas à lancer un sortilège de crache-limaces. Et vous ne le verrez pas venir, je suis très doué en sortilèges informulés.