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| Des présentations fracassantes [Hippolyte V.] | |
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ϟ parchemins : 63 ϟ Gallions : 155 ϟ Âge : 15 ϟ Sang : pur ϟ Année d'étude : 5ième Age : 44
Maximilian Spengler ─ Serdaigle • Cinquième année ─ | Sujet: Des présentations fracassantes [Hippolyte V.] Lun 27 Avr - 18:37 | |
| Le temps était à la pluie, ce qui signifiait qu'à moins d'avoir une bonne raison, personne ne trainait dehors. Personne sauf Maximilian qui aimait la sensation de la pluie sur son visage. C'était un de ses moments à lui, où le parc semblait lui appartenir tant il semblait désert. Il déambulait dans les allées en laissant la pluie masser sa cicatrice et alourdir sa chevelure. Il s'arrêta là où Meredith avait fait ses plantations et regarda la terre fraichement retournée. Un sourire se dessina sur son visage puis il leva son visage vers le ciel gris.
- Magnifique journée !
Le jeune homme reprit son chemin, descendant vers le lac noir. Au passage il vit par les portes du château grandes ouvertes le coin de pelouse où il avait discuté pour la première fois avec Evelyn. Décidemment, cette année s'annonçait très différente des précédentes et visiblement pour le mieux. Chaque goutte qui tombait soulageait sa souffrance perpétuelle, sans toutefois pouvoir l'éteindre certes, mais c'était déjà énorme. Arrivé à destination, le Serdaigle apprécia le spectacle de la pluie martelant la surface du lac habituellement si calme. Ce spectacle avait quelque chose d'hypnotique et il resta là un long moment, presque comme une apparition écossaise, avant de rebrousser chemin. Il coupa à travers l'herbe, lassé d'emprunter les allées toutes tracées. Alors qu'il allait rentrer à nouveau dans l'école le bruit d'une masse en mouvement rapide.
- Mais qu'est-ce que ? Se demanda-t-il en tournant la tête.
Il eut à peine le temps de lever les bras pour protéger son visage quand il vit une boule sombre plonger sur lui. Le choc fut terrible, il partit en arrière et heurta le sol dans un bruit sourd, complètement balayé par le cognard furieux. Il sentait le froid du sol contre l'arrière de son crâne, ses paupières étaient lourdes et ses oreilles bourdonnaient. Il crut distinguer des bruits de pas qui se rapprochaient rapidement mais il n'en était pas sûr. Puis le noir, le silence, l'inconscience… Il ne pouvait même plus profiter de la pluie.
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Hippolyte Vuillard ─ Poufsouffle • Cinquième année ─ | Sujet: Re: Des présentations fracassantes [Hippolyte V.] Lun 27 Avr - 23:49 | |
| Il pleut. J'sais pas tout à fait c'que j'fous là, dehors, sur l'terrain d'entrain'ment alors que j'vois pas à trois mètres devant moi. Certes, j'ai une mauvaise vue même quand il fait beau. Mais quand même. La pluie n'aide pas. Une de mes mains glissent sur l'balais, m'faisant légèrement perdre l'équilibre. Hum. Va sûr'ment falloir que je n'tarde pas à rentrer. Pourtant, l'idée d'quitter le ciel me met mal à l'aise. J'ai quitté l'chateau plus tôt dans l'après-midi pour m'dégournir le corps et l'esprit, m'débarrasser d'ces idées qui me mettent mal à l'aise. Je n'sais que trop bien qu'y r'tourner fera tout rev'nir. Quitte à être malade, autant s'laisser profiter quelques minutes encore. C'pas ça qui chang'ra la donne.
J'attrape la batte à pleine main, et j'm'approche de la malle, posée au sol, dans laquelle les cognards s'reposent encore, sagement pour l'moment, plus pour très longtemps. J'donne un coup d'pieds d'dans, et les deux s'envolent. Deux cognards, pour s'détendre, on fait pas mieux. Ca y est, j'me r'sens sourire comme pas permis ! le premier s'précipite vers moi quand l'second s'permet un p'tit détour par l'un des anneaux du terrain d'quidditch. Je frappe dedans de toute mes forces, sans réfléchir.
Ca fait du bien. Je ferme les yeux une seconde. Une seconde de trop, qui m'empêche de réaliser à temps que l'second est en train d'se précipiter vers moi. Merde, j'panique un peu, mon bras part sans trop réfléchir. Je vacille un peu, et l'temps d'me r'mettre bien droite sur mon balais, l'cognard a disparu d'mon champ d'vision. C'est quoi mon problème avec ces balles noires, ces derniers temps. C'doit être une sorte de malédiction qui s'abbat sur moi sans que j'sache bien pourquoi.
J'retrouve mes esprits au moment où un cri retentit. Et merde. Si au moins ça n'concernait que moi. Mais voilà qu'il faut qu'j'entraine quelqu'un dans mon cambouis. J'me précipite vers le sol, en direction d'l'endroit d'où provient l'cri. J'descends d'mon balais au moment où j'l'aperçois, à quelques mètres de moi, aussi trempé qu'évanoui. Qu'est-c'qu'il fait la, aussi, c'type. Faut être tordu, franch'ment, pour traîner dehors par un tel temps. Tsss.
« Eh, m'sieur, ça va ? » J'crois que j'vois à peu près à qui j'ai à faire. Un Serdaigle de mon année, mais à qui j'n'ai jamais parlé. Pas très loquace, faut dire. D'un point d'vue caractère, il m'semble qu'on est plus c'qu'on appellerait des opposés qu'aut' chose. Et je crains qu'à coups d'cognards dans la gueule, les liens entre nous n'soient pas plus détendus qu'avant. Merde, merde, qui m'a foutu une maladresse pareil franchement. J'm'approche de lui, j'tire ma baguette de ma poche comme si ça allait m'aider en quoi qu'ce soit, et j'commence à lui secouer l'épaule. « Eh, c'bien sympa, ici, mais faudrait songer à s'réveiller. Houuhouuuu ! Sache que j'suis désolée, c'était franch'ment pas fait exprès. Encore heureux, tu m'diras, qui s'rait assez taré pour lancer un cognard dans l'visage de quelqu'un en f'sant exprès ? Et sans raison particulière. Tu t'appelles Max, c'est ça ? Il faudrait que tu songes à te réveiller, parce que je risque de vraiment commencer à paniquer sinon, et j'suis pas sûre que t'es envie d'voir ça. » Bon, en fait, j'panique déjà. D'où l'débit d'parole. Mais c'est toujours plus rassurant que de s'dire que c'est pas l'cas. |
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Maximilian Spengler ─ Serdaigle • Cinquième année ─ | Sujet: Re: Des présentations fracassantes [Hippolyte V.] Mar 28 Avr - 22:08 | |
| Le toucher : le tapotement de la pluie sur l'ensemble de son corps, le froid et une forte pression sur son épaule. Quelqu'un était en train de secouer Maximilian. Le goût : la bouche pâteuse et un goût de sang, il s'était probablement fendu l'intérieur de la joue en encaissant l'attaque du cognard furieux. Il lui faudrait un peu de temps pour formuler une phrase compréhensible. L'ouïe : D'abord, ce fut comme le bourdonnement d'un scaphandre dans les profondeurs. Puis de petits éclats clairs, difficiles à comprendre. C'était pourtant bien une voix. "S'réveiller" ; "pas fait exprès" ; "Max" ; "paniquer"… Quelques mots choisis à priori. La vue : Il parvint enfin à rouvrir les yeux, lentement. Son monde était flou, il distinguait le gris des nuages et… Un coin de ciel bleu ? Non, c'était trop mobile. Il cilla plusieurs fois : il s'agissait d'une chevelure, celle de son interlocuteur. L'odorat : ce sens ne lui offrit aucune information utile. Il sentait la boue dans laquelle il était vautré et une légère odeur de sueur, la personne qui se tenait au-dessus de lui avait pu courir pour le rejoindre. La douleur : son éternelle compagne s'était réveillée un peu après lui et irradiait de son visage comme toujours mais aussi de ses bras, ce qui était plus inhabituel. Enfin, il y avait son épaule, malmenée par Hippolyte dans le but de le tirer de sa torpeur, ce qui semblait aussi désagréable qu'efficace.
- Que… Quoi… Baragouina-t-il difficilement. Qu'est ce qui se passe ?
En parlant, il avait pris le poignet de la demoiselle et appuyait dessus pour lui intimer d'arrêter son secouage en règle. Sans grand succès à cause de son état de stress d'une part et de son manque de force juste après le réveil d'autre part.
- Arrête de me s'couer steu plait ! Si tu continues… j'vais vomir.
Le jeune homme n'avait plus que ça pour obtenir gain de cause : se plaindre. Ça ne le changerait pas trop de d'habitude cela dit, vu qu'il était connu pour grogner comme un cerbère sur à peu près tout ce qui se présentait à lui. Au moins il pleuvait encore, la fraicheur et le massage des gouttes l'anesthésiaient un peu… Et le nettoyaient de la boue au fur et à mesure.
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Hippolyte Vuillard ─ Poufsouffle • Cinquième année ─ | Sujet: Re: Des présentations fracassantes [Hippolyte V.] Mar 5 Mai - 16:34 | |
| J'me grattouille la joue avec l'index, gênée. J'dois dire qu'j'ai pas franch'ment l'habitude de lancer des cognards sur mes camarades de classe. On a vu plus distingué, comme moyen d'faire connaissance. En plus, il m'semble que Maximilien est l'genre de gars un p'tit peu soupe-au-lait. J'suis pas très douée pour les embrouilles (les vraies j'entends, les fausses j'me débrouille très bien), j'espère qu'il n'va pas m'en vouloir trop trop fort. Et pas avoir trop trop mal, non plus, mais il est bon, vue la situation, d'en douter un p'tit peu.
Sa menace est suffisante, une fois qu'il ouvre les yeux. C'pas qu'le vomi n'est pas une passion ou quoi, hein, mais si j'peux éviter d'm'en prendre plein la tronche, j'admets qu'ça m'est plus agréable. Mon côté matérialiste, très certainement ! « Max, je me trompe pas ? Tu peux te relever ? Ou tu veux qu'j'aille chercher l'infirmière. » J'essaye d'articuler u mieux. Les gens ont d'jà du mal à comprendre mon accent à couper au couteau, si en plus il a la tête dans l'paté, ça doit pas être aisé. J'lui fait un p'tit sourire maladroit, comme si ça allait l'soigner sur place. Idiote.
J'm'assois dans l'herbe à ses côtés, ou plutôt dans la boue, mais qu'importe, les elfes sont pas à ça près, et j'repose ms main sur son épaule mais délicat'ment c'coup-ci. Il est réveillé, n'est plus question d'le secouer comme un prunier c'pauvre garçon. Il a d'jà assez subi avec mes con'ries pour la journée. « Je suis véritablement et sincèr'ment désolée ! D'habitude j'maîtrise à peu près, j'comprends franch'ment pas c'qu'est arrivé, là. J'peux t'faire une greffe de dents, s't'as b'soin, j'suis prête à faire don d'mon corps ! » Cette fois-ci, j'souris d'toutes mes dents. J'suis pas très douée pour les moments mélodramatiques, j'préfère les rires à s'en tordre la gorge, et les sourire à s'en décrocher les canines. C'plus mon genre. Même dans les situations où j'tabasse à moitié mes camarades de classes à coup d'cognard. Quelle insouciance dirait ma mère ! |
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Maximilian Spengler ─ Serdaigle • Cinquième année ─ | Sujet: Re: Des présentations fracassantes [Hippolyte V.] Mer 6 Mai - 17:04 | |
| Les secousses s’arrêtèrent au grand plaisir de Maximilian qui était à deux doigts de restituer ses dernières expérimentations culinaires. Son monde tanguait dangereusement mais il fit l’effort de se mettre sur ses coude, dans un premier temps ce serait assez comme prise d’altitude. L’évocation de l’infirmerie provoqua la réaction épidermique habituelle : - Rho non ! Pas l’infirmerie ! Y a trop de compassion pour moi là-bas, on me croit toujours à l’article de la mort ! Il avait beau se prendre pour un dur et savoir encaisser, il était évident que sa blessure au visage le fragilisait, surtout avec la négligence dont il faisait preuve. - Mais sinon, c’est bien moi, Maximilian de la tronche en biais. Un peu d’humour noir aiderait à faire baisser la tension. Effectivement le jeune homme était fâché d’avoir reçu un cognard furieux en pleine tête mais il était aussi bien incapable de se montrer violent après un choc pareil. - C’qui c’est passé, c’est qu’t’as balancé un cognard dans d’la purée pois et que comme ces saloperies ça s’en prend à ceux qui sont le moins attentifs et le plus vulnérables, c’est tombé sur ma gueule ! En donnant son point de vue, il regarda Hippolyte d’un air de dire "c’est quand même un peu ta faute là". Mais tout accusateur qu’il soit, son regard n’était pas si agressif que ça. Et sa colère baissa encore d’un cran lorsqu’elle lui sourit de toutes ses dents. Elle avait un peu quelque chose de tout à fait sympathique. - Mouais, j’crois pas que ton sourire rendrait super bien sur ma tronche de cookie trop cuit. Mais c’est pas tout les jours qu’une fille me propose de payer de son corps avec moi. Faudrait bien que je trouve un moyen d’en profiter un peu non ? Mauvaise plaisanterie très vite punie par un accès de migraine. Il baissa la tête et serra les dents en sifflant, la main crispée autour de sa cicatrice. Il lui fallut presque trente secondes pour relever la tête et se laisser masser par les gouttes de pluie. - T’inquiète, ça m’arrive tout le temps après un choc. Ça ressemble à une double peine comme ça mais en fait c’est mon cerveau qui se remet en place. Comme pour illustrer son propos, il s’assit complètement, sa vision ne tanguait plus. - Mais au fait t’es qui toi ? La tueuse d’handicapés aux cheveux bleus ? S’il n’avait pas été aussi secoué il aurait pu reconnaître la demoiselle, ou du moins, savoir qu’elle trainait de temps en temps avec Meredith et assez souvent avec Bill mais son nom lui était étranger. Et s’il n’avait pas été aussi secoué, il aurait posé sa question avec un trait d’humour un peu plus fin. |
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Hippolyte Vuillard ─ Poufsouffle • Cinquième année ─ | Sujet: Re: Des présentations fracassantes [Hippolyte V.] Mer 3 Juin - 19:02 | |
| J'plisse les yeux avec embêtement. Les migraines, ça m'connait pas trop mal, alors qu'les autres en aient, d'jà, à la base, ça m'embête pas mal, mais si en plus c'est d'ma faute, j'dois admettre que j'me sens tout à fait mal. Et si j'me trompe pas – et comme j'crois qui m'reste une once d'intelligence pour pas m'tromper là d'sus – si Maximilian grimace à l'heure qu'il est, c'plus d'ma faute que d'celle de Merlin...
Le pire, dans l'histoire, c'est p't-être de pas savoir quoi faire. Et encore, j'me compte plutôt chanceuse, malgré c'qu'il a subi – et qu'il subit toujours d'ailleurs – à cause de moi, il semble plutôt calme à mon égard. A sa place, j'aurais sûr'ment frappé quelqu'un, j'pense. Et lui, il plaisante. Il doit être habitué à s'tordre sensiblement d'douleur, l'pauvre. On va pas s'mentir, j'avais bien r'marqué sa cicatrice, m'enfin j'pensais pas qu'il en souffrait d'tant. Il est toujours si en ret'nu, c'garçon. Bon, il a tendance à s'énerver, pour sûr, quand quelqu'un l'taquine de trop. Mais il s'plaint jamais.
« Tu vas croire que j'me répète un peu... » Sourire gêné. « Mais j'suis vraiment, terriblement, sincèrement désolé. J'sais pas comment l'dire pour qu'tu veuilles bien croire qu'ça vient du cœur. »
J'voudrais pas qu'il voit en moi rien qu'la serial killer de bas étage que j'parais être. Après tout, j'ai même pas réussi à l'ach'ver, faut dire !
« Entre autre. Même si je n'm'attaque pas qu'aux handicapés. Les semaines paires, les valides, les semaines impaires, ceux qui l'sont moins. » Faites donc parler une psychopathe avec un psychopathe, attendez l'résultat.
J'me gratte l'arrière de la tête en m'mettant en tailleur face à lui. « Mais les jours de pluie, j'me permets des folies, j'attaque au hasard, sans savoir si ma cible s'ra handicapée ou non ! »
Toussotement pour dégager la gorge d'la gêne qui y a fait son nid.
« Hippolyte Vuillard, à vot' service ! » |
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Maximilian Spengler ─ Serdaigle • Cinquième année ─ | Sujet: Re: Des présentations fracassantes [Hippolyte V.] Ven 5 Juin - 16:12 | |
| La douleur de Maximilian s'estompait lentement tandis que son cerveau secoué se remettait en place. Etrangement, la logorrhée visiblement (auditivement ?) intarissable d'Hyppolite semblait agir comme une berceuse sur sa douleur. Quelque chose dans le timbre de sa voix peut-être… Cela dit, il jugea qu'il était temps de lui permettre de se calmer. Il n'était pas contre le fait de faire culpabiliser les imbéciles qui le regardaient avec compassion sans comprendre ce qu'il vivait au quotidien mais si la personne avait de vraies raisons de se sentir désolée, il préférait essayer de la remettre à l'aise, un drôle de code de conduite, certes. - Bah si j'en juge à la vitesse de ton phrasé et au fait que tu me l'as répété déjà au moins trois fois. Commença-t-il avec un léger sourire en coin. Je crois pouvoir affirmer que tu es sincère. Ce qui m'arrange bien, vu que j'aime pas les faux-culs. Il était tout de même franchement impressionné par la capacité d'improvisation et le sens de l'autodérision de la demoiselle qui lui sortait une histoire invraisemblable comme si elle était on ne peut plus vraie. Il se permit un nouveau sourire en l'écoutant. Puis il prit soudain un air renfrogné. - Ah non hin ! Si je dois commencer à compter les jours avant de sortir et qu'en plus tu me prives de mes balades sous la pluie, on va pas être copains là. Mais alors pas du tout ! Le jeune homme avait agité le doigt en parlant, comme quand on réprimande un enfant. Il laissa le doute s'installer une seconde, peut-être deux, dans l'esprit de la demoiselle aux cheveux bleus, avant d'afficher une mine joyeuse et de rire de bon cœur. - Rho la tronche ! Franchement, ça valait le coup. Bon, c'est Spengler mon vrai nom de famille. Maximilian Spengler, tout aussi enchanté… Je dirais même secoué. Quand on savait par quel bout le prendre, l'élève de Serdaigle pouvait être tout à fait sympathique. Le problème était qu'il ne fournissait le monde d'emploi à personne. Une façon de se protéger, encore. Car avec sa tête il craignait d'être la cible de manipulations. Pourtant, il était suffisamment lucide pour voir les coups venir, le nœud du problème tenait plus à un manque de confiance en lui. - Dis moi, je me trompe ou toi aussi tu es parfois victime de maux de têtes violents ? Il était difficile de ne pas apercevoir quelqu'un comme la représentante de Poufsouffle dans le château avec ses cheveux et ses plans parfois loufoques. Et puis le fait qu'elle partageait avec lui une affliction pénible, ça facilitait l'empathie d'une certaine façon. - C'est d'la curiosité malsaine hin ! C'est juste qu'il m'a semblé te voir patraque une fois ou deux et que je suis surpris qu'on ne se soit pas déjà croisé, genre à l'infirmerie par exemple. |
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