Ais-je réellement une âme ? Tant de tourments m'assaillent déjà tellement, tant de tourment et de peurs que je caches sous tant de choses, il me semble que je serais bien peu appétissant pour une créature se nourrissant de joie. Néanmoins la vérité serait probablement que je fuyerais si possible, je n'ai pas le courage d'un gryffondor et ne suis pas encore familier avec le sortilège du patronus.


J'ignore encore si je me retrouverais face à moi-même, portant une marque à jamais ineffaçable, ou face à mon père. Je ne sais toujours pas si j'ai peur des choix que je ferais ou de la déception que je pourrais causer à mon père. Je ne sais pas de quoi j'aurais peur car tout je ne sais tout simplement pas qui je suis, alors je me contente d'être ce que les autres attendent de moi.


Je serais heureux, entouré d'une famille heureuse, avec un père fier de moi et sans attentes. Dans un monde, où bien que les ténèbres existent, elles ne manipulent pas comme de vulgaire pantins la noble famille Malefoy.


Ce n'est pas ce à quoi j'aspire personnellement, bien que j'ignore ce à quoi j'aspire réellement... Peut-être la liberté ? Peut-être à savoir qui je suis ? Être ministre de la magie voudrait forcément dire que quelque part j'aurais été le pantin de mon père et des ténèbres jusqu'au bout, servant une cause qui n'est pas vraiment la mienne et portant un nom qui bien qu'autrefois noble semble maintenant porté une connotation trop mauvaise. Ministre Malefoy voudrait dire que quelque part Potter échouerait, et je ne suis pas certain que ce soit une vérité qui me plaise.


C'était avant, autrefois. Lorsque je n'étais qu'un gamin, un peu avant d'entrée à Poudlard. À cette époque où j'étais le parfait calque des attentes de mon père, avant que je ne me créer une conscience plus poussée que celle d'un enfant qui veut simplement faire la fierté de ses parents. 

- Mère ! Père !

Une petite tête blonde courrait en direction d'une petit masse brune gigotante au sol. Un oiseau. Un oiseau blessé.

- Il va mourir s'il n'est pas soigné ?

- Drago, ce sont des choses qui arrive, la mort fait partie de la vie et ce n'est qu'un oiseau. 

Les yeux du jeune garçons s'embuèrent un instant face à cette réalité.

- Soit fort mon fils, ne pleure pas devant les choses que tu ne peux pas changer, la mort en est une.

Il ravala ses larmes alors que l'oiseau au sol semblait s'affaiblir. 

- Tu peux lui briser le cou, ça abrégera ses souffrances.

Drago s'agenouilla alors que son père et sa mère se retiraient. Alors qu'il prenait le volatile entre ses mains, il lui sembla si léger. IL caressa doucement ses plumes alors que l'oiseau lâchaient de petit cris effrayer. Le garçon ferma les yeux et murmura pour lui-même

- Je ne veux pas que tu meurs...

L'oiseau se tut, il crut alors qu'il avait rendu l'âme. Il ouvrit les yeux. L'oiseau était toujours là et vivant, sa blessure était guérit. D'une certaine façon Drago comprit que par moment, son père pouvait avoir tort...



Quoi ma notoriété n'est pas assez flagrante ? Je suis le prince des serpentard, Drago Malefoy par merlin ! Mon père va en entendre parlé! Je suis à la tête des serpentard qui veulent bien me suivre et me mettre sur un pied d'estale. Croyez-le ou non, ils ne sont pas tous du genre à faire ça. J'ai comme directive de transpiré l'étiquette Malefoy et d'être le digne fils de mon papa, c'est-à-dire : me sentir supérieur, rabaissé les Sang-de-Bourbe et les roux et ceux qui ne sont pas du côté obscure de la force [oups mauvais fandom]. Bref soit je suis un prince, soit je suis un ennemis... Parfois je suis tout simplement un élève qui arrive à avoir de bon résultats sans se forcé...

J'ai néanmoins quelque véritables amis parmi les serpentards, si certains devines mes périodes de tourments, d'autre par contre sont un soutient inconscient, leur présence me fait du bien alors qu'ils ne savent même pas à quel point j'ai besoin d'eux.

Et pour le reste ils m'épaulent à 100% quant il est question de causer des ennuis à Potter.


Héritier unique de la famille Malefoy...