Si tu devais affronter un détraqueur
Te défendre, ça te connait et quand tu te réveilles un peu, tu es capable du meilleur (comme du pire à vrai dire, mais ça c'est une autre histoire). Alors, même si tu es loin d'être le meilleur de ta classe en duel, ta détermination pourrait bien jouer en ta faveur ! Ton patronus, tu sais l'utiliser, en pratique comme en théorie. Ce n'est pas le plus puissant, mais tu sais le faire apparaître assez rapidement et, comme ta capacité à générer ce sort, il est assez vif. Faut dire que c'est un serpent (lequel en particulier, tu n'en as aucune idée, tu ne t'y connait pas vraiment sur ces bêtes là).
Bon, après, ta maîtrise en cours ne signifie pas obligatoirement ''victoire'' sur le terrain. Les détraqueurs ne sont pas non plus des enfants de chœur et leur physique t'effraie. Cependant, tu te connais un certain courage dans les situations les plus folles et ton désir de vaincre l'emporte bien souvent sur ta peur. Alors, peut-être que pour une fois, tu ne tournerais pas le dos au danger ou n'essayerais pas de filer à l'anglaise. Après tout, tu aimes montrer ce que tu vaux et faire valoir ta place dans cette école que tu aimes tant.
Si tu devais rencontrer un épouvantard
S'il devait prendre une forme, ce serait bien celle de ton père. Ce n'est pas que tu ne le portes pas dans ton cœur, non, c'est pire : tu en as peur. Ton géniteur est à tes yeux une source de danger hélas pas seulement potentielle. Quand il est dans les parages, ce n'est jamais bon signe pou toi, alors au fil des années, tu as appris à le craindre, à défaut d'éviter les coups. Tu encaisses, mais tu n'arrives jamais à digérer, alors ce qui aurait pu se changer en haine est tout simplement devenue de la crainte pure et dure.
Oui, tu le sais, si quelque chose doit sortir du placard, c'est bien lui.
D'ailleurs, ça a bien fait rire tes camarades en cours quand une copie conforme de ta personne est sortie de ce meuble, à cela près qu'elle devait avoir bien vingt ans de plus que toi. Ton paternel et toi, vous vous êtes toujours ressemblés comme deux gouttes d'eau. En tout cas, les rires ne t'ont pas aidé à surmonter ta peur, c'était presque pire. Tu te consoles seulement en te disant qu'ils n'ont pas dû comprendre pourquoi c'était ton père qui sortait du placard et pas un monstre ridicule. A vrai dire, il n'y a que le prof qui n'a pas ri. Lui, il a dû comprendre. Bref, tu n'as pas réussi à le changer en quelque chose d'absurde, d'une parce qu'on attaque pas son père, même si c'est pour lui mettre un chapeau ridicule sur le crâne, et de deux parce que ton épouventard à toi, il est bien trop réel pour que tu arrives à le vaincre.
Si tu étais devant le Miroir du Risèd
Il n'y a pas une seule ombre au tableau, ton père est loin et tu es en paix. Tu te vois dans une belle robe de sorcier, dans une salle de classe. Tu es professeur à Poudlard et tu enseignes devant une assemblée attentive l'art des sortilèges. Être prof, ici, dans cette école, le voilà ton rêve. Ça parait tout à fait humble comme fantaisie, quand on y pense, mais pour toi, c'est sérieux. Le poste d'aurore ou de ministre de la magie te fait bien moins rêver que celui que tu espères décrocher à la fin de tes études.
Mais enfin, avec ton travail acharné tu es sûr que d'ici peu, ce rêve se changera en réalité (en tout cas tu croises fort les doigts).
Si tu étais Ministre de la Magie
He bien, tu oses à peine l'imaginer. Pas que tu ne penses pas en avoir la capacité, au contraire, disons seulement que ce n'est pas vraiment un post qui t'attire. Mais bon, si tu devais vraiment y être, tu ferais surement un décret pour faire prévaloir le respect des sorciers moldus ( oui, c'est un peu une phrase digne de Miss Univers façon « la paix dans le monde », mais dans le fond, étant toi-même moldu, tu es pas mal sensible à la question). Ensuite, tu te chargerais peut-être de tout ce bazar qui semble être en train de dégénérer. Comment ? Alors là, pas trop d'idée, mais tu finirais bien par trouver quelque chose. Tu es un garçon astucieux et en réfléchissant un peu, tu arrives souvent à de bons compromis.
Et puis, franchement, tant qu'on y est, pourquoi ne pas lancer une pétition pour la radiation pure et simple d'Ombrage du ministère de la magie ? Ah, c'est beau de rêver.
Si tu devais raconter une anecdote importante
I. C'est ta première année à Poudlard est tu es fier comme tout de porter ta robe de sorcier et d'arpenter les couloirs de cette merveilleuse académie. Comparés à la cantine de la petite école primaire ou tu te rendais, les repas sont eux aussi un vrai plaisir. D'ailleurs, autour de ces grandes tables, c'est bien là-bas que tu peux faire connaissance avec tes camarades, discuter...Mais voilà, y a comme un hic ! Toi, tu es un moldu, eux, ce sont presque tous des sang purs. Alors, même si au début tu ne comprenais pas vraiment le problème, du haut de tes 11 petites années, tu as bien finis par vite faire marcher ta cervelles et réaliser que balancer de but en blanc que tu n'es pas issu d'une famille de sorciers, ce n'est peut être pas la meilleure des idées. Alors, forcément, quand ce sans-gêne de McLaan t'a demandé de quelle lignée tu descendais, tu as répondu sans réfléchir que ton héritage était riche et que tu comptais dans ton arbres généalogique certain des sorciers indiens les plus réputés.
Après le déjeuner, tu te rappelles t'être rué à la bibliothèque rayon histoire de la magie et d'avoir appris par cœur tous les noms des Sorcières et autres magiciens orientaux les plus connus, au cas où on réinterrogerait. Mais bon, en première année, on ne se pose pas beaucoup de questions, alors tes jeune camarades ne ce sont jamais plus intéressé à tes soi-disant ancêtres. Depuis, le sujet n'est jamais remonté. Au moins, cette mésaventure aura eu la vertu de t'apprendre quelques point de détails sur l'Histoire de la sorcellerie.
II. Les vacances sont considérés par les enfants comme une véritable bénédiction, accueillies comme le messie par les élèves fatigués. Mais pour toi, c'est différent. En reprenant le train, sens inverse cette fois, tu sens ton cœur se serrer. Rentrer chez toi, c'est loin d'être quelque chose qui te fait plaisir, surtout depuis que tu t'es fait au rythme de vie à Poudlard. Alors, en cette quatrième année et ces vacances de Noël, le retour à la réalité est plus dur que jamais.
Mais ce qui t'a le plus marqué durant ces soit-disant deux semaines de repos , ce n'est pas ce long voyage que tu n'avais pas envie de faire, ni le froid glaciale londonien ou la présence inespérée du cadeau tant attendu au pied du sapin (merci à ton oncle, d'ailleurs), non. A vrai dire, c'est plutôt ce point dans ta figure que tu as retenu. Certes, tu as répondu, mais franchement, est-ce que tu mérites ça ? Tu en doute. Énormément. Malgré ce que ta mère te dit, non, tu ne te sens pas coupable. Et pour une fois, la marque qui a été laissée sur ta joue ne te peine pas, elle te met en colère.
Ce geste, c'est un peu la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Plus déterminé que jamais à couper les ponts avec ta famille, tu fais ta demande pour demeurer à Poudlard durant les vacances scolaires, et ce dès ton retour. Cela te fera au moins un peu de paix pour une grosse partie de l'année, seul les vacances d'été resteront chaotiques, ça et les quelques retour à la maison, au moins pour voir tes sœurs, mais c'est déjà ça.
Bref, cette attention désagréable que t'a porté ton père a au moins suffit à faire renaitre une ambition en toi, cette dernière s'étant tue après ta première année. Cette fois, tu comptes bien t'élever aussi loin que possible du cercle familiale, de cette vie toute tracée que tes parents ont choisis pour toi. Adieu foyer, adieu violence, tu vas devenir un sorcier.
Si tu parlais de tes rapports avec les autres
Cela varie de personne en personne, à vrai dire. Tu peux être aussi sociable que muet. Certains de tes camarades de classes peine d'ailleurs à reconnaître le portrait que font de toi d'autres élèves qui n'appartiennent pas à Serpentard. Pourtant, tu ne pense spas être quelqu'un de lunatique, tu sais juste bien calculer te relations avec autrui.
Par exemple, avec les autres serpentards, tu te dois d’entretenir une relation cordiale. Certes, ton rapports avec ces dernier est plus froid qu'avec les élèves des autres classes – il faut dire que tu n'as pas d'atomes particulièrement crochus avec la plupart d'entre eux et que le gouffre sociale entre vous est vraiment profond - cependant tu n'aimes pas non plus te montrer trop distant avec eux. Tu es poli, aimable, tout ce qu'il faut histoire de t'assurer pour l'avenir un bon soutien dans le monde de la sorcellerie – vu les postes que visent certains, mieux vaut ne pas s'en faire des ennemis.
Après, en ce qui concerne le reste de tes camarades, qu'ils soient de Gryffondor, de Poufsouffle ou Serdaigle, tu te montres tout à fait bavard (voir trop) et avenant au possible. Bien entendu, si grâce à certaines amitiés tu peux te hisser un peu plus haut et te faire de bonnes connexions, tu ne dis pas non ! Cependant, tu ne considères pas ces « généreuses amitiés », comme tu aimes les appeler, seulement comme un outil pour ton succès. Même si tu gardes en toi un fond d’hypocrisie, tu es assez franc pour couper les ponts avec ceux que tu n'aimes pas et t'investir tout entier dans une véritable amitié, ait-elle ou non quelques avantages.
Quoiqu'il en soit, tu es bien trop curieux pour ne pas faire le premier pas vers les gens ! Il est vrai que tu aimes apprendre à connaître autrui, d'une part parce que tisser des liens est pour toi une chose importante, voir vitale, mais aussi pour rester au courant de tout ce qui se passe dans cette école ! On a rien sans rien comme on dit, alors autant profiter de tout et grappiller quelques secrets par-ci, par-là. Et oui, tu es une vraie concierge qui, malgré ta douceur et ton amabilité, aime se nourrir des rumeurs qui trainent !
Autre chose à ajouter te concernant ?
∆ Tu parles le Tamoul et l'anglais couramment. Il faut dire que tes parents ont voulu préserver les traditions et te rappeler tes racines en t’apprenant la langue de ton pays d'origine. Dans ta famille, tout le monde le parle et ente vous, vous n'utilisez que cette langue pour communiquer. Et oui, on cause rarement le rosbif chez toi. En revanche, ton père a tenu à ce que tu apprennes aussi l'anglais, histoire de pouvoir tranquillement t'intégrer à Londres et décrocher un bon job (tu sais, médecin, banquier, ce genre de chose).
∆ Tu es de confession musulmane, mais tu n'es pas pratiquant, au grand dam de ta mère qui aimerait te voir un peu plus aller à la Mosquée. Mais bon, y croire et prier dans ta tête, ça te suffit amplement.
∆ Tu portes des lunettes pour lire, parce que pour tout ce qui est vision de près, c'est une catastrophe.
∆ Tu n'as aucun talent pour tout ce qui touche aux balais magiques. Durant ta première année, tu as d'ailleurs souvent visité l'infirmerie suite à de nombreuses chutes en tout genre. Depuis, le prof en charge de ces cours si redoutés par ta personne t'appelle le pingouin, parce que tu es incapable de voler. Classe comme surnom.
∆ Tu as une peur (à la limite de la phobie) des chiens assez extraordinaire, tout ça à cause du chihuahua de Mme Tolulay, ta voisine de palier, qui t'avais attaqué alors que tu n'avais que trois ans – oui, y a plus dramatique, mais quand on est gosse, tout paraît si gros. Depuis, tu refuses de t'approcher des chiens, de les caresser, ou même de les regarder – tu as peur qu'ils te sautent dessus si tu fait ça.
∆ Tu as un amour inconditionnel pour les tableaux de Monet.