Si tu devais affronter un détraqueur
Si Jules devait affronter un détraqueur… Deux issues semblent probables. Tout autant l’une que l’autre. Soit Jules décide de ne pas réagir. Pas vraiment qu’il soit suicidaire, loin de là, mais plutôt qu’il est parfois beaucoup trop plongé dans ses idées. Un peu neurasthénique sans doute, mais il ne l’avouera pas. Inutile de préciser la fin de l’histoire. Soit il se rendra compte à temps qu’il faut faire quelque chose, se dira « Oh, un détraqueur… », et sortira sa baguette. Dans ce cas, il réalisera sans réelle difficulté un Patronus qui prendra la forme d’un albatros. Aucun doute qu’il réussira son sortilège, il les réussit toujours. Jules possède sans doute un don pour les sortilèges, mais il est surtout acharné de travail. C’est d’ailleurs la seule chose qui le motive réellement.
Si tu devais rencontrer un épouvantard
Cette fois, sans doute une seule issue possible. L’épouvantard ne prendrait pas réellement de forme. Il formerait une cloche opaque autour de Jules, et lui donnera l’impression qu’il est seul. Dans le noir, peut-être, ou dans un univers créé tout de pièce. Ce n’est pas vraiment ce qui compte. C’est assez paradoxal comme peur, non, pour quelqu’un qui évite de créer des liens sociaux ? C’est que Jules a besoin de savoir que des gens sont autour de lui, même s’il ne leur parle pas forcément, voire crée un silence gêné. Il serait alors complètement incapable de bouger, serait tétanisé, et ne pourrait pas se défaire de l’épouvantard. Il serait sans doute même incapable de penser, alors qu’il rationalise d’habitude tout ce qui lui arrive, et possède d’ailleurs une tendance à s’auto-psychanalyser en permanence.
Si tu étais devant le Miroir du Risèd
C’est l’une des rares choses que Jules n’arrive pas à anticiper quand il y réflechit. Il a beau s’imaginer devant le miroir, il ne sait pas ce qui apparaitrait en face de lui. Il se dit parfois qu’il y verrait sa famille, une image idéalisée du passé. Mais sa haine envers ses parents et leur classe a tellement grandi en lui qu’il n’y croit pas réellement. Il se dit aussi parfois, ce qui est plus probable, qu’il y verrait son futur idéal, mais ne sait pas quelle forme cela prendrait dans le miroir.
Si tu étais Ministre de la Magie
Faisons court… Le monde de la Magie aurait du soucis à se faire. Si le travail est un élément de motivation pour Jules, il l’est pour son essence, et parce qu’il permet d’accroitre des connaissances. Pas pour ce qu’il permet de faire en pratique par la suite. Donc autant dire que Jules ferait bien peu de cas du bonheur de ses concitoyens magiques, et que les dossiers prendrait du retard.
Si tu devais raconter une anecdote importante
La plus importante, pour toutes les conséquences qu’elle a eu, la découverte de ses pouvoirs. Alors qu’il avait huit ans, Jules se promenait avec son grand frère dans le domaine du chateau familial. Un chien arriva à toute vitesse sur Jules, qui prit peur et se couvrit le visage avec les mains. Rien ne se passant, Jules rouvrit les yeux et écarta doucement ses mains. C’est alors qu’il vit le chien, suspendu en l’air. Au moment même où les mains de Jules retombèrent, le chien retomba également, et pris de peur fit volte-face et courut en sens inverse. Le frère de Jules, effrayé par ce qu’il avait vu, ne tarda pas à raconter à ses parents ce qui venait de se passer. Un an durant, les parents de Jules, des bourgeois catholiques très conservateurs essayèrent de faire comprendre à Jules qu’il ne pouvait pas se servir de la magie, allant jusqu’à de sévères punitions. Mais des événements similaires continuaient à se produire, jusqu’à ce que Jules fut mis à la porte par ses parents. Jules rejoignit alors une cousine partie pour l’Angleterre, seule membre de sa famille à ne pas le rejeter. Depuis, Jules a commencé à fumer et à fréquenter des garçons, ne cessant de s’éloigner des principes familiaux et des valeurs morales de son enfance.
Si tu parlais de tes rapports avec les autres
Les rapports de Jules avec les autres sont… quasi-inexistants. Souvent plongé dans ses livres, il ne s’est fait que de rares amis à Poudlard, avec lesquels il passe surtout du temps à la bibliothèque, parfois mais plus rarement à l’extérieur du château. Il reconnait aussi parfois dans les couloirs certains des garçons avec qui il a eu des aventures, mais qui n’ont jamais duré plus d’un soir, pour ne pas avoir à s’accrocher et à se poser trop de questions par la suite. Jules se demande d’ailleurs souvent ce qui lui donne du succès auprès des garçons de Poudlard. Il n’est pas moche, mais n’est pas non plus le plus attirant de l’école, étant relativement mince. Il est aussi clairement loin d’être quelqu’un de très amusant et divertissant… Jules pense que ce sont ses origines bourgeoises qui lui donnent de la prestance et du charisme. Parlant de ses origines, ses difficultés à établir des liens avec les autres viennent sans doute de son absence de lien avec sa famille, sa cousine étant la seule lui adressant toujours la parole.
Autre chose à ajouter te concernant ?
Tel une vieille dame, Jules possède un chat, avec qui il passe beaucoup de temps. Un chat appelé Hubert, noir, qui n’a rien de magique. Il envisage d’ailleurs un mariage avec Hubert dès la fin de ses études.